Publié le 3 mars 2022 12:00
Vous êtes complètement endormi ou réveillé et vous êtes incapable de bouger ou de parler comme si vous étiez prisonnier de votre propre corps. Ce phénomène s‘appelle paralysie du sommeil, il s’agit d’un trouble fréquent, mais sans conséquence grave. Pour faire face à cette paralysie nocturne et prendre les mesures nécessaires, il est mieux de connaître ses causes principales et ses éventuels risques.
Cette perturbation du sommeil est courante, puisque selon les statistiques apparues dans le réseau social du Journal d’un spécialiste de la démonologie, 20 % de la population mondiale a connu un épisode de paralysie de sommeil dans la vie. Ce trouble apparaît pendant le sommeil ou entre le réveil et le sommeil.
La paralysie du sommeil survient le plus souvent pendant le sommeil paradoxal. C'est un cycle de 90 minutes qui se produit après l’endormissement et vient après le sommeil lent. Plus précisément, le trouble se manifeste lorsque le sujet concerné est en sommeil paradoxal et sur le point de se réveiller ou peu de temps après s’être endormie, dans la phase de basculement de l’éveil au sommet.
Bien que ce trouble soit angoissant, certains affirment même qu’il s’agit d’une attaque démoniaque. Le danger de la paralysie du sommeil est de très faible importance. Les sujets concernés arrivent à contrôler intégralement leur corps. Donc, il n’y a aucune raison de paniquer. La paralysie du sommeil ne procure pas de plaisir et apparaît de façon soudaine et imprévisible.
Dans la plupart des cas, celle-ci n’est pas le signe d’un problème occulte. Mais, si le phénomène survient fréquemment, cela laisse penser au sujet qu’il souffre d’une narcolepsie, une maladie qui se caractérise dans certains cas par une hallucination lors de la paralysie du sommeil.
Au moment de l’endormissement, les sujets narcoleptiques sont sujets aux hallucinations auditives ou visuelles ainsi qu’à la cataplexie, au cours de laquelle le malade est conscient, mais soudainement leurs muscles perdent leur dynamisme.
Le patient croit être réveillé, mais n’arrive pas de sortir de son sommeil. Il est parfaitement conscient de son environnement (les bruits, le lit), mais ne parvient pas à mouvoir son corps comme il est frappé de paralysie.
Bien que le sujet concerné respire normalement, il a la difficulté de parler ou de crier, car il n’est pas capable de faire un mouvement. Certains individus au moment du trouble souffrent d’hallucinations, ils ont une sensation d’asphyxie, et évoquent même la présence d’un individu hostile.
N’oubliez pas que la paralysie du sommeil survient pendant la phase de sommeil paradoxal. C'est au cours de laquelle les rêves sont très fréquents et les fonctions cérébrales sont intenses. Le patient pense qu’il est conscient, pourtant il se trouve entre la réalité et le rêve.
La paralysie du sommeil n’est pas un phénomène paranormal ou la visite de personnes récemment décédées comme certains le croient. En réalité, la cause de la paralysie du sommeil a une explication scientifique.
Au moment de la manifestation du trouble, le cerveau fonctionne normalement, mais il n’interagit plus avec les muscles. Heureusement, cette absence d’interaction entre le centre de contrôle du corps humain et les muscles est de courte durée. Pourtant, au cours de cet intervalle de temps très court, le patient est frappé de paralysie dans son sommeil.
Son cerveau « se réveille » contrairement au reste de son corps qui ne parvient pas à bouger. Il est difficile d’estimer réellement la durée des crises. Cet état persiste pendant quelques minutes et quelques secondes. La paralysie du sommeil est fréquente, cependant on ne connaît pas réellement ses causes.
Certains éléments incitent la manifestation du trouble :
La paralysie du sommeil cause l’anxiété, mais elle n’est pas une source de danger potentiel pour le patient. Elle peut survenir en même temps que les dysfonctionnements des cycles du sommeil comme la narcolepsie.
En cas de paralysie du sommeil, évitez à tout prix la panique et ne cherchez pas à vous réveiller. Il n’est pas facile de garder le sang-froid au moment où la paralysie du sommeil apparaît. Pourtant, le psychiatre rassure que le trouble est bénin.
Essayez de vous rendormir en pensant à des choses qui donnent satisfaction et apaisent. Certes, la paralysie du sommeil est source d’inquiétude et de crainte les nuits suivantes au moment où vous vous installez pour dormir. Mais, il faut mettre à l’esprit que l’anxiété et le stress engendrés favorisent davantage le trouble.
Au coucher, isolez-vous et mettez en œuvre, par exemple, les techniques de relaxation. Le yoga, les exercices de décontraction musculaire, les exercices de respiration, la méditation… Vous pouvez également vous endormir sereinement grâce à la lecture.
L’angoisse qui a rapport avec à la paralysie du sommeil peut aussi disparaître à l’aide de différentes méthodes. Essayez d’être calme et n’essayez pas de bouger jusqu’au réveil. Remuez avec peu de force les orteils et les bouts des doigts. Il est recommandé de dormir sur le côté. La position allongée sur le dos favorise davantage la paralysie du sommeil.
En revanche, si le trouble survient fréquemment, et crée des handicaps quotidiens (somnolence et fatigue diurnes), il vaut mieux consulter un médecin. Les antidépresseurs peuvent être recommandés dans les formes les plus graves ; ces médicaments suppriment le sommeil paradoxal, la phase où apparaissent les paralysies du sommeil.
Il n’existe aucun traitement particulier pour éliminer la paralysie du sommeil. Le fait de comprendre ses causes est le moyen d’éviter sa réapparition.